Yves Auvinet entend les inquiétudes des pêcheurs de L'île d'Yeu

Lors de sa venue sur l’île le 16 septembre, le président du conseil départemental tenait à rencontrer les marins pêcheurs. « En prenant la responsabilité du département, il est important d’aller à la rencontre des partenaires. J’ai voulu entendre les marins pêcheurs islais chez eux. Les problèmes de l’île d’Yeu se règlent à l’île d’Yeu. S’il faut venir plus souvent, je viendrai » déclare t-il.

Les soucis de la profession

Au sortir de la réunion, à laquelle assistaient une quinzaine de professionnels, les participants affichaient leur satisfaction. Les problèmes de chaque pêcherie (merlu, lotte, sole, bar) ont été évoqués, s’agissant des quotas, des réglementations ou des marchés. Le surcoût du gaz oil à l’île d’Yeu, pénalisant pour la pêche côtière, a aussi été abordé. « Nous avons pu nous exprimer » relève Eric Taraud, vice-président du comité régional des pêches. « Concernant le parc éolien, nous avons dissipé les doutes nés à la suite du débat public. Nous ne sommes pas contre le projet, mais il faut qu’il soit compatible avec nos activités. Ce qui n’est pas le cas du plan de câblage ».

« Le dialogue avec le département, propriétaire du port, était nécessaire. C’est préférable de discuter ainsi, sans être sous la pression d’une crise  » souligne Bruno Noury, conseiller départemental et maire de l’île d’Yeu. Conseillère départementale et municipale, Carole Charuau constate que « les nombreuses problématiques soulevées par les marins pêcheurs étaient bien étayées».


Une oreille attentive 

« Nous avons affaire à des professionnels responsables, qui respectent l’environnement dans lequel ils travaillent, qu’il s’agisse des espèces de poissons, des quotas ou des réglementations » affirme Yves Auvinet. « Leur profession est malmenée, ils se battent légitimement pour leur métier et sont inquiets pour leur avenir, d’autant que l’évolution d’une année sur l’autre du cadre réglementaire auquel ils sont soumis ne leur donne aucune visibilité. Nous soutenons un certain nombre de points qu’ils ont soulevés. Nous en ferons part aux instances nationales et européennes. Quant au projet éolien, ils attendent légitimement des réponses aux questions qu’ils ont posées au consortium. À nous de faire en sorte que des liens plus étroits se tissent entre eux et le consortium et de contribuer à faire évoluer le projet dans un sens favorable à l’exercice de leur métier ». 

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