Mois du film documentaire : 3 projections à l'île d'Yeu

Alors qu'il vivra en 2014 sa 15ème édition, le mois du film documentaire a connu, depuis ses débuts, un succès grandissant qui mènera cette année près de 2000 structures à participer à l'opération.

Un grand nombre de documentaires sont absents des écrans et sont ainsi méconnus du public. Créé en 2000, l'opération vise justement à offrir, au travers du réseau de structures partenaires, de la visibilité à des films rares ou peu diffusés en suscitant la curiosité du public et en associant à la projection un temps de rencontre et d'échange avec le réalisateur.

Chaque lieu culturel souhaitant participer choisit les films en fonction des problématiques propres à sa structure, de ses spectateurs, de ses envies.

Le Ciné-Islais proposera pour cette 15ème édition 3 projections :


Dimanche 9 novembre - "Dans la Passerelle" (Oya Films)

Des patrons hauturiers de l'île d'Yeu, interrogés sur leur lieu de travail, dans leur propre bateau, expriment leur ressenti, leurs espoirs, leurs difficultés. Ils donnent leur point de vue sur la situation actuelle de la pêche et sur ses perspectives d'avenir.

A 18h - Au Ciné-Islais

Dimanche 23 novembre - "Voyage en antarctique" (Joël Calmettes)

Pendant sept semaines, en janvier et février 2006,  Erik Orsenna et Isabelle Autissier sont partis, accompagnés d’un ornithologue et de deux marins sur ADA II,  un petit voilier de quinze mètres, à la découverte de l’Antarctique.

La découverte de l’Antarctique se paie d’angoisse et de crainte.

Le film en témoigne.

Il raconte les sept semaines de l'aventure, les peurs et les émerveillements.

Il raconte les traces retrouvées des explorateurs de légende (Charcot, Shackleton, Nordenskjöld).

Il témoigne de la rencontre de femmes et d'hommes étonnants, des montagnes, des champs d'icebergs, des paysages dont on sait qu'ils ne vous quitteront plus votre vie durant.

A 18h - Au Ciné-Islais

 

Dimanche 30 novembre - "Retour en Algérie" (Emmanuel Audrain)

Ils ont eu 20 ans, entre 1954 et 1962.Comme deux millions de jeunes Français, ils ont fait leur Service militaire pendant la Guerre d’Algérie. Tortures, « corvées de bois »... Ils en ont été témoins. C’est la blessure dont leur génération n’a pu parler.50 ans plus tard– au moment de toucher leur retraite du combattant – certains, sortent de ce long silence. Ils se regroupent et refusent - pour eux-mêmes - cet argent de la guerre. Ces retraites, ils les collectent et les redistribuent à des associations algériennes. Et puis, ils parlent... Ils osent affronter, leur douleur et leur honte. « Pourquoi n’avons - nous pas hurlé notre désaccord ? » Aux jeunes Français, qu’ils vont rencontrer dans les établissements scolaires, ils disent : « Parfois, il faut désobéir... Oser dire Non ! » Cette histoire a bouleversé leurs vies. Mais – aujourd’hui – l’âge venu, ils veulent contribuer à en écrire une autre page... Solidaire et fraternelle, celle - là.

A 18h - Au Ciné-Islais

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