Le contrat d'insularité du « réseau de réussite scolaire des écoles de l'île d'Yeu » a enfin été signé. S'il en était déjà question, il y a plus de deux ans, au gré des changements de Préfets et de Directeurs académiques (DASEN), il aura fallu patienter pour voir parapher un texte qui couvre la période 2010-2014 et arrive donc bientôt à échéance... Mais le « serpent de mer » est finalement sorti de l'eau et ouvre peut-être la voie à quelques coopérations entre les établissements, privés et publics, et les services municipaux.
La réussite des élèves
S'il ne prévoit pas de moyens financiers chiffrés, le contrat d'insularité inscrit l'île d'Yeu en « réseau de réussite scolaire (RRS) » (ancienne ZEP) et vient formaliser les engagements des différents acteurs sur des objectifs communs. Trois grandes thématiques sont définies qui prévoient des actions à mettre en oeuvre pour « faire progresser les résultats scolaires des élèves », « développer l'ouverture sur le monde » et « développer l'éducation à la citoyenneté ». Les compétences méthodologiques et de communication sont transversales aux thématiques.
Coopérations public, privé et mairie ?
Dans la discussion qui a suivi la signature officielle, les responsables d'établissements ont soulevé des problèmes concrets et pratiques, comme ceux de la natation et des formations d'enseignants. Si les vieux clivages privé-public sont parfois difficiles à surmonter, face aux problématiques locales communes, il semble que par l'intermédiaire des services municipaux, des coopérations soient envisageables afin d'assurer l'enseignement de la natation qui fait partie du socle de compétences des premières années de collège et des formations continues d'enseignants, lesquels selon le contrat d'insularité souffrent d'isolement. Il semble clair, du point de vue de la mairie, que les enfants doivent être considérés à égalité, que leurs parents aient décidé de les inscrire dans le public ou dans le privé.
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